Dans mon article du 25 janvier je parlais de mon envie de passer à autre chose, plutôt que de travailler à une sixième édition des Petits délires, et j'avais déjà en tête une ou deux nouvelles idées de livres. J'ajoutais aussi dans cet article que je n'abandonnais pas pour autant la mise à jour des Petits délires. J'avais omis de dire pourquoi j'avais envie de passer à autre chose. En fait ce que je ressentais c'était une sorte de malaise, de mal être dû à ce que je pensais être comme une fin des Petits délires, fin supposée qui me laissait dans le désarroi, dans la déstabilisation et dans une sorte de mélancolie nostalgique des périodes de création et de rédaction des Petits délires. Ma vision intérieure était trouble, puis soudain tout est devenu limpide, je savais vers quoi devait tendre la prochaine étape des Petits délires, étape que j'avais déjà évoquée bien auparavant et que j'avais oublié semble t-il, jusqu'à ce que pour mon plus grand bonheur, je recouvre la mémoire le 29 ou le 30 janvier dernier. La prochaine étape est la réécriture des Petits délires, réécriture spécialement en vue de les présenter à des éditeurs, des "vrais" cette fois car jusque là je suis auto-éditée. Depuis ce jour, tout a disparu, envolés la déstabilisation, le désarroi et la mélancolie nostalgique. J'ai de nouveau un défi devant moi et celui là me semble de taille, mais pas insurmontable. Dans le pire des cas je ne risque que le refus. Dans le meilleur, l'édition par une vraie maison, la publication en quantité X d'exemplaires et sûrement ou du moins je l'espère, un petit chèque pour accompagner le tout. Je suis très emballée par cette idée de frapper aux portes des maisons d'édition. Mon enthousiasme est revenu, je sais où je vais, tout est rentré dans l'ordre, il n'y a plus qu'à effectuer le travail, le meilleur.